Patricia Fiori

Les yeux rouges, tapuscrit, La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, mise en scène de Daniel Hanivel, créé à l’Espace 233, Istres, tournée régionale, rôle de Nina, avec Victor Lumbroso, Claire De Filippi, Olivier Despetit, 1991

L’inavouable, tapuscrit, La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Bibliothèque Armand Gatti, Cuers, 1993, mise en scène de l’auteur, créé au Théâtre 108 à Aix-en-Provence, 1994, reprise à Marseille au Théâtre Le Laboratoire, avec Henriette Palazzi, 1995

La mère, tapuscrit,
La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, 1995, mise en scène de l’auteur, créé au Théâtre Le Laboratoire, Marseille, avec Marie Albe, Dominique Noé, Henriette Palazzi, Fany Watier, 1996
La mère a fait partie d’un spectacle-montage où figuraient également des textes de Hubert Colas, Xavier Durringer, mise en scène Jean-Pierre Duperray pour Lieux publics, scène nationale, tournée régionale, 1997

Ce monde qui nous entoure, tapuscrit, écrit en résidence d’auteur à La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, 1997, - le texte fait partie des œuvres retenues par Eclats de scène, compagnie itinérante Languedoc Roussillon -, lecture au Théâtre Le Laboratoire en novembre 1997, dans le cadre de Paroles de théâtre au Théâtre de l’Olivier, Istres, 1998, au Conservatoire d’Avignon, 1998, dans le cadre des rencontres d’été de la Chartreuse pour le festival d’Avignon, installation au Laboratoire et diverses tentatives de mises en scène, 1999, texte étudié en collèges, lecture dans les lycées, rôle de la Récitante, avec Catherine Duflot, Sinisa Miletic, Valérie Trébor, 1999

L’enfant roi, tapuscrit, créé pour les enfants de la cité La Solidarité, mise en scène de l’auteur, Marseille, 2003

Moments de vie, tapuscrit, écrit en résidence d’écriture à la Friche de la Belle de Mai à Marseille, 2003, lecture publique dans le cadre de Lire en fête, Bibliothèque Armand Gatti, Cuers, rôle de la récitante, avec Valérie Trébor, 2004

Les chemins inversés, livre d’artistes, collaboration avec Gérard Ricard, artiste peintre, édition Les cahiers du Théâtre du point double, collection poésies, 2007
En cours : enregistrement d’un CD, musique de Lionel Criscuolo

Celui qui aimait la mer, Lire en fête, 2007, bibliothèque Mer et colline, lecture Printemps des poètes, mars 2008

Ici et là, balades poétiques dans le quartier de Sormiou en 2007, Marseille, édition Les cahiers du Théâtre du point double, collection poésies, mise en lecture de et par l’auteur, centre culturel ouvrier En compagnie des calanques, 2010

Conversations avec Monsieur Tardieu, production La Ville de Marseille, création au Centre Fissiaux, mise en scène de l’auteur, rôle de l’enfant vêtu de noir, avec Muriel Tschaen, 2012

Partir, venir, recueil de poésies écrit en résidence d’écriture aux Avocats du Diable, Vauvert, lectures théâtralisées en région PACA, 2013-2014

Bibliographie

Et aussi :

- Sans espoir, pièce courte pour une comédienne, 2004

Résumé : Une jeune comédienne se présente à une audition et déballe à l’occasion toute l’histoire de sa vie.

- Akatu, long poème africain créé pour les enfants de l’école de Montolivet, Marseille, mise en scène de l’auteur, rôle de la narratrice, 2009-2010

Résumé : En pays Bamiléké vivait un Roi tout puissant sauf qu’un petit garçon nommé Akatu, âgé de 100 ans, a rencontré ce Roi pour tenter de le ramener à la raison et lui faire comprendre que le pouvoir n’est rien s’il n’y a pas d’amour.

- La table et le petit-déjeuner, création pour l’association La Passerelle, mise en scène d’Isabelle Mathieu et de l’auteur, rôle de l’italienne, 2011

Résumé : C’est toujours une aventure d’être invité. Préparation du costume, choix de ce que l’on va apporter, le dessert ou le vin ? Tout le monde s’affaire, d’un côté comme de l’autre, les hôtes préparent avec enthousiasme l’arrivée de leurs convives tandis que ces derniers mettent un point d’honneur à respecter l’heure du rendez-vous. Une invitation à passer à table, à partager un repas, n’est pas un geste ordinaire. Pénétrer dans un autre foyer que le sien n’est pas non plus un acte ordinaire. C’est un peu comme entrer dans la vie de l’autre le temps du repas. C’est alors que très vite, les langues se délient. Au départ, ce ne sont que des échanges de recettes, des petits secrets, des tours de main particuliers, des mélanges de saveurs, subtils et raffinés et puis, très vite, c’est toute une tradition qui s’expose, l’histoire d’une famille, d’une transmission de génération en génération, d’un savoir culturel, d’une origine... et c’est au détour d’une dégustation d’un plat fait maison que l’on découvre le rituel du repas, sa gestuelle et son cérémonial, bien plus encore que l’art de manger c’est l’existence même d’un individu qui s’affiche.
On ne trinque pas de la même manière à Paris ou à Bangkok... on mange avec une fourchette ce que d’autres mangent avec les doigts... l’essentiel, me direz-vous, c’est la mise en bouche et un bon appétit !

- Paolo, nouvelle, résidence Les Avocats du Diable, Vauvert, 2013

Résumé : Paolo est un jeune adolescent qui découvre Arles et la corrida. D’abord intrigué puis inquiet, il va se laisser prendre au jeu des passions tourmentées.

Autres écrits :

La brouette du vinaigrier de L.S. Mercier et le théâtre de son époque, Université de Provence, 1989
Le pittoresque et les sources de la description, ordre et pauses de la narration, étude sur le cycle de Guillaume d’Orange, Université de Provence, 1989
Textes pour un plasticien, poésies, exposition de Gérard Ricard, Tour du Roy René à Marseille, Espace Sainte-Catherine, Aix-en-Provence, 1992
La mort du vautour, nouvelle, 1992
Quand Lisa a quitté la maison, nouvelle théâtralisée et mise en situation par les enfants du collège de la Belle de Mai, 1999
Une nuit où j’étais seule dans ma maison, nouvelle, 1999
Mère et fille, court métrage, 1999
L’amie, roman, 2000
Le rat, court métrage, 2001
Livres d’artistes, 2005-2007

Le sujet :

Tandis que mes textes parlaient de moi ou de ma famille, en 1997 j’écris une pièce dont le thème est celui de la guerre. Le sujet s’impose à moi car au cours d’un voyage que j’avais fait en ex-Yougoslavie, je suis frappée par la colère que je ressens dans le pays, entre les habitants. Lorsque le conflit éclate, je ne peux pas m’empêcher de penser à tous ces gens que j’avais rencontrés au cours de ce voyage, je me demande ce qu’ils sont devenus et tout naturellement j’écris sur eux. La rupture, comme toute séparation, me cause un véritable chagrin. Pourtant, une figure continue à me hanter, celle de la mère, toujours présente et qui revient sans cesse. Ici elle perd un fils, et part à sa recherche en traversant le pays dévasté par la guerre. De terre et de sang, c’est de cela sans doute que je parle le plus souvent. Mais quand je dis terre, je veux parler de celle qui nous fait et nous défait, j’entends les racines, les origines. A partir de là, je peux écrire sur tout, je peux tout explorer, pourvu que ces choses évoquent cet autre, celui qui me fascine par sa manière d’être ni tout à fait le même ni tout à fait à l’opposé de moi, celui qui transforme une rencontre en miracle, celui qui m’inspire. Car oui, ce sont les gens que je croise qui me donnent envie d’écrire. Cela peut être un mot prononcé par hasard, une bribe de vie qui me trouble ou bien encore un regard qui va motiver mon désir. Mais de plus en plus, il y a le paysage qui se dévoile et qui m’offre une nouvelle matière à travailler.

Le livre-objet :

C’est un objet précieux que l’on manipule parfois avec des gants pour ne pas l’abîmer. Ça, c’est pour la forme. Quant au contenu, il renferme des tas de petites choses concrètes, des secrets, des pensées. Depuis plusieurs années, je m’intéresse au livre-objet ou livre d’artiste(s), là où une rencontre se fait le plus souvent entre un auteur et un plasticien. Mais ni l’un ni l’autre n’est ici pour illustrer, c’est un travail de création entier où l’inspiration naît d’un motif inattendu. Pour ma part, après avoir admiré de célèbres livres d’artistes, j’en ai réalisé un à partir d’un travail pictural et le va-et-vient s’est fait entre les toiles du peintre et mes écrits. Et c’est à travers l’échange sans cesse renouvelé qu’un nouveau sens à mon travail me parvenait. Alors, j’ai multiplié les livres-objets pour le plus grand bonheur de ceux qui participaient à mes ateliers d’écriture en les invitant à créer leur propre livre, sorte de trace écrite qui témoigne aussi de leur désir d’écrire. La plupart du temps, ces livres sont fabriqués à partir d’objets de récupération ou bien prennent-ils la forme de pages à déplier, à tourner dans tous les sens, éveillant ainsi la curiosité de ceux qui les touchent.

En cours :

Rencontre entre les dessins d’Alain Toussaint et mes petits poèmes pour un recueil unique.